« Patience proverbiale. »... « Patience proverbiale », sérieux ? Le choixpeau avait du abuser sur la piquette quand il plaça Dawn chez les blaireaux. C'est peut-être la seule chose qui va la différencier de ses comparses poufsouffles, parce que le reste colle assez bien. Dawn s'est toujours comportée en véritable justicière. Si elle pouvait porter un masque et une cape en guise d'uniforme, elle le ferait. Elle protège surtout les petits, les « faibles ». C'est un peu dur de dire ça comme ça, mais elle aime e sentir aimer, et la protection des faibles et des minorités, c'est bien ce qu'elle a trouvé de mieux. Et puis l'injustice, c'est nul. Voilà.
Elle n'a pas de préjugés, et malgré que ce soit une fille, quand même, VACHEMENT caractériel, on s'étonnera souvent de la voir traîner avec autant de Poufsouffle que de Serpentards ou de Gryffondor. Et d'essayer de faire fricoter ces deux derniers. Sérieusement, cette idiotie de rivalité est tout ce qui rend l'ambiance de Poudlard terrible. Combien de fois on la verra intervenir dans des bagarres idiotes alors que personne ne saura qui elle est ? En fait, si. On sait presque automatiquement qui est Dawn Underwood. Elle a bien assez de présence pour qu'on ne la loupe pas. Et par « présence », comprenez qu'elle est très bruyante. Le dynamisme et l'énergie sont des mots bien faibles pour elle. On dira plutôt... Hyperactivité.

Enfin, Dawn est une gentille fille, tout de même. Adorable, même. Quand on arrive à la supporter. C'est vrai qu'elle a cette image de fifille à papa super arrogante. Mais hé, c'est cool d'avoir de l'argent ! Alors quand on a de l'argent, bah on le fait savoir, non ? Non ?...
H bien si. Dawn n'hésite pas à faire part de sa belle vie, à quel point elle a les moyens, à quel point ses parents l'aiment, à quel point elle est chanceuse de faire partie de la lignée Underwood... Une fierté patriarcal presque grotesque. Grotesque, en effet, puisqu'elle sera la première à avouer à ses amis proche qu'elle ne pense pas un mot de ce qu'elle dit. Mais Dawn est comédienne et l'arrogance fait partie du jeu. Il n'y a que ceux qui sont prêt à subir ses caprices de petite fille qui seront dignes de connaître la véritable Dawn, celle qui vaut le coup.
Dawn, c'est un nuage d'imagination, un vent de folie, une enfant qui se prend pour une femme. Elle se perd très souvent dans des rêves éveillés, elle tombe amoureuse de tout ce qui bouge pour une durée approximative de deux minutes avant de tomber amoureuse à nouveau. Elle trottine plus que ce qu'elle ne marche et chantonne souvent sans s'entendre. Elle adore chanter et danser, il n'est pas rare de la voir exécuter un pas de danse inopiné juste avant le petit-déjeuner dans la grande salle, d'autres fois, elle ne pourra s'empêcher de pousser, à haute voix, la chansonnette à cause d'un morceau qui lui reste coincé en tête, et la voilà partie dans un bœuf psychédélique avec elle-même.
Dawn aime la vie et elle ne supporte pas ceux qui la gâche. Elle est faite pour vivre à fond, certaines rumeurs traînent dans les couloirs et qui disent qu'elle n'a plus besoin de dormir. C'est presque vrai. Dormir, quelle perte de temps ! Enfin, avec cette mentalité, elle se retrouve très souvent fourrée dans des affaires vraiment étranges et plus d'une fois, elle s'est retrouvée à la lisière de la forêt interdite, pourchassée par une armée de boursoufs enragés à se demander « Mais comment je suis arrivée là ?! » Oui, des fois, les choses vont trop vite. Même pour elle.

Enfin... les Poufsouffles sont travailleurs, c'est bien ça ? Ce n'est pas une compétence innée chez Dawn, mais on peut le dire à présent, c'est entré dans les mœurs.
Dawn a apprit une chose : le savoir, c'est le pouvoir. Donc depuis très jeune, elle baigne dans la littérature, elle ouvre tous les livres qu'elle croise, elle sait tout -ou presque- sur le monde magique, contes, légendes et réalité, elle est incollable ! Et c'est devenu une drogue. La seule chose qui peut encore la tenir assise pendant au moins une demi-heure sans qu'elle se mette à trembler. Enfin, on la croisera tout de même beaucoup plus souvent un livre à la main en train de marcher... Où le vent l'emportera ! Au début, elle se prenait tout ce qui passait devant elle mais à présent, elle a développé un sixième sens et en gardant ses yeux rivés sur son livre, elle évitera tout les obstacles ! Vraiment, vous devriez venir voir ça quand elle se promène dans la cours, c'est impressionnant !
Mais c'est vrai que comme le dit sa baguette, Dawn est très orienté vers les arts magiques grandiloquents, spectaculaires ! Elle a de véritables facilités en sortilèges et défense contre les forces du mal, mais aussi métamorphose... Bref, tout ce qui la fait bouger un minimum.. Quelqu'un a dit Quidditch ?

Dawn a toujours vécue dans le faste et la grandeur. C'est une fille « de la haute ». Ses parents sont deux sorciers de sang-mêlés, sa mère a la particularité d'être d'origine Française, elle a donc fait ses études à Beauxbâtons. Là-bas, elle tombera amoureuse de Quidditch, c'est un grand avenir qui s'ouvrit devant elle puisque très tôt, elle sera présentés à plusieurs recruteurs Français. A l'époque, elle commença à fréquenter le père de Dawn, Rupert Underwood, quand elle s'est rendu en Grande-Bretagne pour un match. Ce fut le coup de foudre, d'après ce qu'ils racontèrent à leur fille. Lui était alors secrétaire pour le magenmagot. Il sortait tout juste de ses études à poudlard. Chacun traça sa route, entretenant une relation à distance pendant des années. Il devint avocat du magenmagot respecté et elle, joueuse professionnelle. Les choses n'étaient pas faciles, lui racontait-on, mais ils s'étaient toujours mis d'accord pour que leur histoire d'amour n'interfère pas dans leurs carrière respective jusqu'à que l'un ou l'autre ne fut prêt à se stabiliser. Elle venait chez lui, souvent, c'était plus simple alors que lui ne pouvait que peu s'éloigner du ministère de la magie Britannique.
La famille Underwood est une lignée très respectée dans le monde sorcier. Plusieurs descendant ayant, au fil des années, obtenu des postes importants au sein du ministère, et notamment celui très convoité de chef du département de la justice magique.

Puis un jour, la nouvelle arriva. Madame Underwood, à l'époque Deschamps, apprit sa grossesse. Elle dû mettre de côté ses plans pour venir s'installer avec son petit-ami en Grande-Bretagne. Joie pour les belles-familles, légèrement moins pour la principale concernée. Cette grossesse n'était pas « prévu », et autant dire que ce fut bien difficile de la garder en place.
Quand elle mit au monde une fille, c'était à peine si elle s'en préoccupait. On mettrait ça sur le coup d'un « baby-blues », petite dépression passagère. Mais à mesure que le temps passait, sa mère se défaisait de son enfant, ne lui portait pas d'attention, comme si elle n'était pas le sien. La vérité, et Dawn commença à le ressentir alors qu'elle grandissait, c'est que sa grossesse transformation le corps de la jeune femme et qu'elle ne pu, dès lors qu'elle mit Dawn au monde, remonter sur un balai au niveau professionnel. Elle se vit donc contrainte de mettre un terme à sa carrière, s'installa avec son concubin. Ils se marièrent, plus pour la coutume que par véritable envie. L'amour était le même, mais l'arrivé d'un enfant changeait tout, et surtout, papa Underwood restait sourd à la souffrance de sa femme, la laissant s'enfermer dans sa haine grandissante pour sa fille.
Sa fille d'ailleurs, on s'apercevra très vite qu'elle détenait les gênes de métamorphomages de son arrière grand-mère maternelle... Vous savez ce que c'est d'avoir un enfant dont les cheveux changent de couleur à chaque douleur de dents ? Ce n'était pas beau tous les jours... Encore maintenant, quand elle se laisse aller à ses émotions, son corps fait... des choses étranges malgré son très bon niveau en métamorphose.

C'est dans cette ambiance que vécut Dawn. Une mère qui la détestait de manière à peine maquillée, un père aimant mais absent, et de l'argent. Beaucoup d'argent.
Très vite, cette ambiance aiguisa son aspect rebelle. Elle s'affichait fièrement devant sa mère et n'hésitait pas à mettre son père dans l'embarras. Une véritable peste qui souffrait de ne pas recevoir assez d'attention à son goût.
Quand elle eut 11 ans, elle entra à Poudlard. Elle fut placée dans la maison Poufsouffle. Ses parents, ou plutôt son père, plaçant de grands espoirs en elle et sachant pertinemment que la première femme ministre de la magie faisait partie de cette maison, il déplore cependant le manque d'ambition de sa fille; de l'ambition, Dawn n'en manque pas vraiment, mais elle a conscience de ces espoirs qu'on a pour elle... Et elle se fait un malin plaisir de les tordre et de les jeter dans tous les sens...